Nous sommes en été 1982. Le soleil frappe sans pitié, asséchant les flaques de sang laissées par un prédateur implacable, qui hante les dance-floors de Paris à Tanger, en passant par Haïti.
Son obsession : exterminer les homosexuels. Vengeance ? Désespoir ? Vous le découvrirez au fil des pages. Mais une chose est sûre : ici, c’est la mort qui mène la danse.
"Tu m'as appris une leçon essentielle aujourd'hui. Je croyais bien faire, mais c'est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu'il se trouve dans l'exotisme de paysages différents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n'est pas toujours vrai, n'est-ce pas ? Parfois, le bonheur c’est juste d’être assis sur une butte tous les trois."
« Je voulais que tu saches que mon bonheur, c’est à toi que je le dois. » Ce sont les paroles de Monji, décidé à tout dire à sa femme plongée dans le coma.
Comme lui, ceux qui fréquentent le café Funiculi Funicula espèrent y réparer le passé. Une tasse de café leur permettra de voyager dans le temps et d’adresser à l’absent le message d’amour qu’ils n’ont pas su formuler à l’époque...